Haïti: le petit-fils du Mahatma Gandhi prône la transformation de la colère en énergie positive

Haïti: le petit-fils du Mahatma Gandhi prône la transformation de la colère en énergie positive

Le Dr Arun Gandhi, Directeur de l’Institut Gandhi pour la non-violence (Etats-Unis), en visite de bonne volonté en Haïti, du 26 au 29 mars 2012, a été invité par la Section Réduction de la Violence Communautaire (RVC) de la MINUSTAH à partager avec le personnel de la Mission les fondements de la non-violence, la philosophie de son grand-père, le Mahatma Gandhi qui a lutté contre la discrimination raciale, la pauvreté et en faveur des droits humains

 

Çe semaine, au Quartier général de la MINUSTAH où il a échangé avec le personnel, Dr Gandhi, qui était accompagné du Directeur exécutif du Centre pour la Résolution des Conflits de l’Université de Salisbury (Etats-Unis), Brian Polkinghorn, a plaidé en faveur de l’introspection qui permet de transformer la « colère » dont l’être humain peut légitimement être animé, en « énergie positive » plutôt qu’en « acte de violence », physique ou passive.

C’est un travail sur soi, à long terme, qui demande patience et persévérance, a toutefois noté le Dr Gandhi, mais c’est un chemin qu’il est bon d’emprunter, pour le bien de l’humanité.

Soulignant qu’au cours de sa visite de trois jours en Haïti, à l’initiative de la firme de construction brésilienne Constructora OAS, il a rencontré la Première dame, Sophia Martelly, et les leaders communautaires de deux quartiers difficiles de Port-au-Prince, Bel-Air et Delmas, pour le compte d’Organisations non gouvernementales (ONG) comme Viva Rio et JPHRO, le Dr. Gandhi a promis de partager ses réflexions sur la situation en Haïti afin d’aider à faire avancer les choses.

Là aussi, il a rappelé que la transformation d’une société violente en société non-violente ne se fait pas en un jour et requiert suivi, persévérance et surtout transmission de l’acquis à ceux qui seront chargés de prendre la relève, « pour que le fil ne se casse pas » et pour empêcher que la communauté ciblée ne replonge dans la violence. Une méthodologie justement suivie par la Section Réduction de la Violence Communautaire, qui concentre son action sur la prévention de la criminalité au sein des communautés urbaines.

 

FOTO: Photo : Jesus Serrano Redondo – UN/MINUSTAH

 

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